Je me lève vers 6h puis vers 11h... Je recouds
Je me lève vers 6h puis vers 11h... Je recouds mon blouson chaud et remplis un peu mon punchingball... J'appelle Marie-Julie vers 12h... Elle est en vacances... Je lui demandes de m'accorder quelques heures pour qu'on puisse se parler pour qu'on ne finisse pas sur des reproches... Elle refuse... Je raccroche car je sens que je vais devenir désagréable... Je lui envois un e-mail après m'être calmé un peu... Je vais voir Romain avec mon frère... On joue tous les 3 sur la terrasse en laissant Marie-Loan dormir sur le canapé du salon... Je m'apperçois à la fin de l'après midi que je n'ai pas assez essayé de comprendre comment pensaient mon ami et mon frère... J'ai un e-mail pathétique qui m'attend... J'essaie de dormir mais je sens bien que je dois l'a rappeler... Elle semble occupée mais je dois lui parler... Mon cerveau s'embrouille comme si j'avais des milliers d'abeilles à l'intérieur... Mais finalement je penses avoir réussi à lui faire comprendre l'essentiel à savoir que pour que j'essaie de garder contact il faudrait qu'elle me dise qu'elle n'en a pas rien à foutre de moi... Elle me répond "très bien, bonne nuit" traduisible par "j'en ai rien à foutre de toi, adieu"... J'ai appris une chanson pour rien puisque je ne lui chanterais jamais... J'ai perdu beaucoup de temps de ma vie pour elle puisque je vais devoir la faire disparaitre de ma vie comme elle m'a fait disparaitre de la sienne... Je suis très très en colère contre moi... Je suis vraiment trop con...
<< T'es qu'un mieux que rien... Pas une graine de lendemain, que je m'en souvienne... Pour un peu qu'on tire sur ton talent, apparaissent les passants, les trépassants... Très peu pour moi l'accident... Ce doute, ce petit espoir feutré file en douce... Pile tombe à mes pieds que la vie rappelle à courir à l'opposé de tes lèvres... S'il faut courir y mettre la forme... Coller un sourire où tombent les hommes... Quitte à s'enfuir autant prendre l'air... Dans d'autres bras se vider se perdre... T'as la cohue, moi je te laisse coller à ton cul d'autres amants l'âme en détresse... T'es qu'un soupir envolé pour toujours... Un rien de rien sans regret sans retour... À trop tirer sur ton talent, il s'effile et fait filer les boniments... T'es qu'un sanglot pas millésimé... Parmi les ennemis : souvenir usé... L'amour s'y mesure à la fraction de seconde, et au reste la passion... S'il faut encore y trouver le doute, il a perdu son âme en route... T'es qu'un mieux que rien sur ça rien à redire... Mais mieux vaut rien quand le mieux est le pire... T'as la cohue, moi je te laisse coller à ton cul d'autres amants l'âme en détresse... T'es qu'un mieux que rien qui passe et puis rien... >>