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Sur les traces de Jérémie...
8 juin 2007

Je me lève vers 6h puis vers 11h... Je recouds

Je me lève vers 6h puis vers 11h... Je recouds mon blouson chaud et remplis un peu mon punchingball... J'appelle Marie-Julie vers 12h... Elle est en vacances... Je lui demandes de m'accorder quelques heures pour qu'on puisse se parler pour qu'on ne finisse pas sur des reproches... Elle refuse... Je raccroche car je sens que je vais devenir désagréable... Je lui envois un e-mail après m'être calmé un peu... Je vais voir Romain avec mon frère... On joue tous les 3 sur la terrasse en laissant Marie-Loan dormir sur le canapé du salon... Je m'apperçois à la fin de l'après midi que je n'ai pas assez essayé de comprendre comment pensaient mon ami et mon frère... J'ai un e-mail pathétique qui m'attend... J'essaie de dormir mais je sens bien que je dois l'a rappeler... Elle semble occupée mais je dois lui parler... Mon cerveau s'embrouille comme si j'avais des milliers d'abeilles à l'intérieur... Mais finalement je penses avoir réussi à lui faire comprendre l'essentiel à savoir que pour que j'essaie de garder contact il faudrait qu'elle me dise qu'elle n'en a pas rien à foutre de moi... Elle me répond "très bien, bonne nuit" traduisible par "j'en ai rien à foutre de toi, adieu"... J'ai appris une chanson pour rien puisque je ne lui chanterais jamais... J'ai perdu beaucoup de temps de ma vie pour elle puisque je vais devoir la faire disparaitre de ma vie comme elle m'a fait disparaitre de la sienne... Je suis très très en colère contre moi... Je suis vraiment trop con...

<< T'es qu'un mieux que rien... Pas une graine de lendemain, que je m'en souvienne... Pour un peu qu'on tire sur ton talent, apparaissent les passants, les trépassants... Très peu pour moi l'accident... Ce doute, ce petit espoir feutré file en douce... Pile tombe à mes pieds que la vie rappelle à courir à l'opposé de tes lèvres... S'il faut courir y mettre la forme... Coller un sourire où tombent les hommes... Quitte à s'enfuir autant prendre l'air... Dans d'autres bras se vider se perdre... T'as la cohue, moi je te laisse coller à ton cul d'autres amants l'âme en détresse... T'es qu'un soupir envolé pour toujours... Un rien de rien sans regret sans retour... À trop tirer sur ton talent, il s'effile et fait filer les boniments... T'es qu'un sanglot pas millésimé... Parmi les ennemis : souvenir usé... L'amour s'y mesure à la fraction de seconde, et au reste la passion... S'il faut encore y trouver le doute, il a perdu son âme en route... T'es qu'un mieux que rien sur ça rien à redire... Mais mieux vaut rien quand le mieux est le pire... T'as la cohue, moi je te laisse coller à ton cul d'autres amants l'âme en détresse... T'es qu'un mieux que rien qui passe et puis rien... >>

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Commentaires
J
C'est vrai que mon coeur est tombé dans les ronces...c'est vrai que j'ai essayé d'enlever les épines une par une...mais avec le temps mon coeur commençait à se gangréner...alors hier j'ai fait une ablation...le monde me semble bien moins amical maintenant...d'une part parce que je ne le comprend plus... d'autre part parce qu'il n'y plus d'imaginaire...mais c'est agréable de percevoir le monde du'une nouvelle façon...<br /> allez mon ami, garde le scalpel à portée de main au cas où la gangrène est eu le temps d'atteindre d'autre partie de mon être...
E
Les choses ne semblent finalement pas aussi faciles que la décision que tu m'as annoncé hier.<br /> Je n'ai rien à t'apprendre, tu sais déjà que ton coeur s'est accroché à du fil barbelé. Quand tu penses t'en être démélé, il te reste toujours un petit bout enmélé. Tu viens d'essayer d'attaquer le fil au sécateur, tu n'as malheureusement que pu découper ce qu'il y avait autour, les picos du fil, bien plantés, ne se sont pas dégagés. Il faudra sortir un à un les picos, chaque intervention fera mal, tu saigneras, les cicatrices seront douloureuses et mettront du temps à se résoudre. <br /> Voilà déjà quelques années que tu es prisonnier, et le chemin est encore difficile. Juste te dire que ton courage, ta patience et ta volonté pour t'en sortir sont admirables. Même si des fois tu montres des signes de fatigue, comme hier soir, ne baisse pas les bras. Tu as déjà montré beaucoup d'intelligence, tu as déjà beaucoup avancé, ^pense à la victoire qui ne sera que gratifiante, motif de fierté. C'est un chemin difficile mais au fur et à mesure tu te découvres un peu plus, le niveau de conscience de toi que va te permettre d'acquérir cette aventure, fera de toi un homme fort, solide, physiquement et intellectuellement, tu auras plus conscience de la vie. Certes, pour l'instant, parfois, ça te parait loin, inaccessible, tu sembles plus te détruire que te construire, mais tu verras bientôt les choses changeront ...<br /> Courage mon ami, tu as bientôt trouvé la sortie, tu vas arriver au bout !
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